Depuis octobre 2004, date de la création de l’Institut Tchobanian, notre préoccupation principale a été et reste la sécurité de l’Arménie (qui englobe bien entendu celle de l’Artsakh) pour au moins les 20-25 ans à venir, sachant qu’en géopolitique il est difficile de se projeter au-delà.
L’Arménie est en train de panser ses plaies après la défaite dans la guerre d’Artsakh, suspendue par un cessez-le-feu trilatéral entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Russie en novembre 2020.
La question se pose : l’Arménie est-elle vraiment indépendante ? Si la réponse n’est pas évidente, alors que faut-il faire ?
L’Arménie a perdu 30 ans après l’indépendance sans pouvoir mettre en place un système de défense garantissant ses frontières face à deux pays voisins qui n’ont jamais caché leurs désirs d’en finir avec le peuple arménien pour terminer le travail commencé par les Jeunes Turcs en 1915.
Il est grand temps de sortir d’une posture victimaire et d’ébaucher une stratégie à court et moyen terme au lieu de chercher des boucs émissaires.
Ce livre collectif, à l’initiative de l’Institut Tchobanian, centre de réflexion indépendant, auquel ont participé des spécialistes des relations internationales (Russie, Chine, Inde, Chypre, Grèce…) propose quelques idées pour tenter d’esquisser une pensée stratégique qui manque cruellement à l’Arménie et à la diaspora.
contributeurs : Nikos Lygeros, Charalambos Petinos, Benyamin Poghosyan, Mher Sahakyan, Yéghia Tashjian.
« Ils nous faut une idéologie patriotique, qui puisse se transformer en idéal, et donne lieu à une stratégie pour des projets concrets. »
Armen Sarkissian
Président de la République d’Arménie
« Il ne faut pas avoir le comportement d’une victime mais celui d’un survivant capable d’être là même après le pire. Ce point est fondamental dans la vision de l’arménité. »
Nikos Lygeros
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À Erevan vous pouvez trouver ce livre chez Artbridge, 20 rue Abovyan.