Un voyage initiatique en Arménie

À l’invitation de l’Institut Tchobanian trois auteures françaises ont, pour la première fois, visité l’Arménie pour participer à des rencontres francophones et des excursions organisées par les éditions Sigest.
Arrivées le soir du 3 avril 2018 à l’aéroport de Zvartnots d’Erévan, Valérie Bugault, Marion Sigaut et Stéphanie Bignon ont été accueillies par Jean Sirapian, le directeur de Sigest et président-fondateur de l’Institut Tchobanian.
Une première rencontre a été organisée le mercredi 4 avril à la Bibliothèque Isahakyan.

Devant une salle comble Hasmik Karapetyan, la directrice, a souhaité la bienvenue aux trois auteures avant de laisser la parole à Jean Sirapian qui a souligné l’importance de faire connaître la culture arménienne dans les pays francophones et la culture française en Arménie, surtout en cette année 2018 où l’Arménie accueillera le 17e sommet de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) en octobre. Ensuite les auteures ont parlé de leurs livres respectifs.

Le jeudi 5 avril les trois auteures ont visité les musées de Erebuni, Matenadaran et le Mémorial du Génocide des Arméniens.

Le vendredi 6 avril dans la matinée une rencontre a été organisée dans l’amphithéâtre de la Bibliothèque nationale de l’Arménie. Les élèves de l’école n° 119 participaient à cette rencontre. Dans l’après-midi la délégation a été reçue par le Vice-ministre de la Culture,  Nerses Ter Vartanian.

Le 7 avril les trois auteures ont visité le temple de Garni, le séminaire de Keghart et le Lac Sevan.
Le 8 avril c’était la découverte du Saint siège d’Etchmiadzine, les monastères de St. Hripsimé, St. Gayané et les ruines de Zvartnots.

Le 9 avril Valérie, Marion et Stéphanie, toujours accompagnées par Jean Sirapian, ont pu admirer les sites de Khor Virap et de Noravank.

Le mardi 10 avril dans la matinée les trois auteures étaient invitées à l’Université Valeri Brusov. Devant un public composé d’étudiant et de professeurs, les auteures ont pu exposer en détail le sujet de leurs livres qui a suscité un vif intérêt. Elles ont répondu à de nombreuses questions.

Dans l’après-midi, la dernière rencontre a eu lieu à l’Université d’État d’Erevan. Même enthousiasme, même curiosité et toujours beaucoup de questions a démontré la soif du savoir de la part des participants, professeurs et étudiants, sur les sujets souvent ignorés par les médias officiels, comme les droits sexuels des enfants, le système bancaire mondial, le combat des «féministes»…

Les auteures ont pris l’avion pour Paris le mercredi 11 avril, presque à regret, mais avec la promesse ferme de revenir en Arménie pour découvrir les nombreux autres sites qui n’ont pas pu être visités lors de ce court séjour.