Cet ouvrage s’articule en petits chapitres, tous en relation avec la création d’un nouveau parti en France.
Fondé en 2010 par Dominique de Villepin, il a eu pour but de rassembler des sensibilités politiques diverses et d’ouvrir ainsi de nouvelles perspectives.
République Solidaire a suscité enthousiasme et élan sans, bien sûr, échapper aux railleries sinon à l’indifférence.
Quoi qu’il en soit, la démarche initiée par l’Ancien Premier Ministre a été suivie et Dominique de Villepin a mobilisé.
Sa personnalité, aussi controversée soit-elle, a néanmoins laissé au monde l’image d’une France qui a refusé de s’engager dans la guerre lancée contre l’Irak en 2003.
La réflexion proposée ici ne vise aucun éloge de Dominique de Villepin ni autre portrait de lui à dresser. Pas davantage non plus, ne s’attarde-t-elle sur les raisons qui ont présidé à la création de République Solidaire.
Il s’agit plutôt, à travers des considérations d’ordre général et un détour par Platon, d’aborder quelques questions relatives à la langue et à son usage.
Si, dans de nombreux domaines, le recours à la rhétorique est notoire, en évaluer l’impact relève d’études bien précises.
En l’occurrence, l’approche consiste à envisager l’effet produit par la langue et les moyens d’en user.
Dominique de Villepin, par l’ampleur de sa culture et son goût pour les Lettres, porte haut les valeurs du discours.
Pareilles qualités lui ont souvent été attribuées et reconnues.
Elles ne lui auront pas pour autant suffi à créer une véritable force politique apte à le porter candidat officiel à l’élection présidentielle de 2012.